samedi, octobre 28, 2006
mercredi, octobre 25, 2006
Pingyao : un goût de Disneyland (24 et 25 octobre 2006)
A vrai dire, c'est seulement la vieille ville qui fait l'objet de l'attention touristique.
Encore entièrement bordée de ses remparts datant de l'époque Ming, Pingyao qui fut le berceau des institutions financières de Chine ne dispose pas d'un seul distributeur d'argent. Ce ne sont pourtant pas les occasions de faire dépenser des sous-sous aux voyageurs qui manquent.
En effet, on se fait héler sans cesse à coups de "hellooo", "cominnn", "loukalouka", "veritchip", ...
Tout en offrant de très belles facades, les maisons bordant les rues principales font aussi un peu fuir le regard tant elles débordent de souvenirs et autres antiquités douteuses.
Finalement, au bout de deux jours, on a suffisamment apprécié ces toutes belles maisons et nombreux temples bien conservés, et on commence à se croire dans une ville qui ne vit plus que par le tourisme... Serions-nous à Disneyland ?
samedi, octobre 21, 2006
Les Belges à Beijing
De notre auberge de jeunesse au quatrième sous-sol, nous sommes passés au 25ème étage d'un immeuble tout neuf.... tel qu'il en pousse tous les jours ici.
La municipalité de Beijing, plus peuplée que la Belgique et aussi grande que notre plat pays, s'affaire à la préparation des J.O. de 2008...
On dit que dans cette perspective les chauffeurs de taxi apprennent l'anglais. Notre expérience nous a permis de tester....
A notre question "do you speak english?", un de nos chauffeurs de taxi nous a répondu en riant "no english". C'était ainsi la plus longue conversation en anglais que nous sommes parvenus à avoir avec un taximan.
Ensuite, il a mis en route une cassette d'apprentissage de l'anglais... Les phrases étant dites en anglais et en chinois... nous avons, hmmm hmmm, tenté d'apprendre le chinois pendant ce déplacement.
jeudi, octobre 19, 2006
mardi, octobre 17, 2006
dimanche, octobre 15, 2006
vendredi, octobre 13, 2006
En route vers Beijing
Le trajet durera une trentaine d'heures.
Si le trajet est si long, c'est surtout parce que l'on ne roule pas très vite et que l'on perd environ 5 heures à passer la frontière.
Oulan Bator du 9 au 13 octobre 2006
dimanche, octobre 08, 2006
Russie : bilan linguistique
Spasiba: merci
Dobri dien : bonjour (à partir de midi)
Dobri e oudra : bonjour (le matin)
Pajalousta : s'il vous plait
Isvinitié: excusez-moi
Da/niet : oui/non
Tchias : heure
Adin : 1
Dva : 2
Piat : 5
Moloko : lait
Cafe : café
Sok : jus
Sarhar : sucre
Poiest : train
Dasvidania : aurevoir
Universam : supermarché
Ieda : nourriture
Sivodnia : aujourd'hui
Dom : maison
Voda : eau
Gorod : ville
Vakzal : gare
Billieti : billets
Platforma : quai
Paka : tout à l'heure
Tak : ainsi
Bolchoi : grand
Granitsa : frontière
Zakriti : fermé
Machina : voiture
samedi, octobre 07, 2006
Le train : en route vers l'Est
Après 5 jours à Moscou nous entamons notre périple ferroviaire vers Pékin.
Première étape: 26 heures de train vers Iekaterinbourg.
Pour ce premier trajet à travers la Russie, nous voyageons en "kupé" (compartiment de quatre couchettes) et faisons ainsi la connaissance de deux chimistes de Iekaterinbourg qui nous ont expliqué que la qualités de l'air y est très mauvaise. Coeur sidérurgique de la Russie et centre important de production d'armement , la ville fut interdite aux étrangers jusqu'en 1990. C'est également là que le dernier tsar et sa famille furent assassinés en 1918.
La neige qui nous attend à la descente du train nous surprend ... Mais où est passé ce "one year lasting summer" dont nous rêvions ?
La grisaille n'arrange rien à cette ville dont nous ne parvenons pas à trouver le charme. Après mure réflexion, nous concluons que c'est parce qu'elle est chargée en plomb que la neige tombe rapidement à Iekaterinbourg. Nous nous enfuyons donc après un jour avec un train de nuit qui doit nous emmener à Krasnoiarsk en 8 heures...euh... hummm ... après dix minutes dans le train et la relecture attentive des tickets, nous nous apercevons que nous n'arriverons pas le lendemain matin à destination mais le surlendemain matin, soit 24+8 heures après... Bon, des journées on en a 365 à remplir... et puis, cela justifie enfin le prix du ticket de train qui nous semblait exagéré.
On a moins de chance cette fois avec nos compagnons de "kupé", un couple terriblement peu causant. Malgré de multiples tentatives nous quitterons ce train sans meme connaître leurs prénoms. Olivier espère qu'avec le temps passé à broder un magnifique petit chaton au lieu d'échanger avec les gens, elle a aujourd'hui un beau mouchoir à mettre sous cadre... Enfin, les voyageurs d'autres compartiments étaient plus causants. On sera invités à séjourner chez l'un d'entre eux.
Ce trajet en train nous permet de franchir la frontière géologique entre l'Europe et l'Asie et nous fait entrer en Sibérie.
Ca caille.
Notre tour dans Krasnoiarsk nous laisse indifférents et pour etre francs nous reprenons le train dès que possible en direction du lac Baikal.
Nous prenons un train de nuit en réservant des billets en classe "platskart". Le wagon accueille jusqu'à une cinquantaine de dormeurs. Il y fait étonnement calme et l'on y dort aussi bien qu'en "kupé".
Les paysages changent. Les nuées de bouleaux s'agrément de conifères et l'automne est de plus en plus marqué.
Espérant trouver mieux, nous choisissons de ne pas nous arreter dans la grande ville d'Irkoutsk mais dans une petite ville de 18.000 habitants se trouvant en bord de lac : Slioudianka. La ville n'a rien de plus réjouissant que ce que nous avons vu jusqu'ici sur notre parcours en train ... Le choix d'une petite ville sibérienne ne se révèle donc pas gagnant. Malheureusement nous ne verrons pas grand chose de ce lac mythique qui fait plus de 600 km de long et représente la plus grande réserve d'eau douce (non gelée) du monde.
Rebelote, nous prenons le train dès que possible...non sans qu'Olivier ait au préalable fait l'expérience (fait les frais ?) de l'hospitalté des Russes accompagnée de vodka et de lard... burp.