vendredi, novembre 24, 2006

Lijiang et Gorges du Saut du Tigre

Apres deux jours separes d'Annie et Nicolas, ceux-ci viennent joyeusement nous retrouver a l'aube dans notre charmant hotel de Lijiang.



Nous avons dormi au frais dans notre chambre non chauffee, ils ont passe une nuit de reve dans un superbe bus couchette !

Tous en forme nous partons pour une petite balade matinale au Parc du Dragon Noir avant de decider de partir le soir meme aux Gorges du Saut du Tigre pour une randonnee de quatre jours.

C est de la randonne de grand luxe.... tout le parcours est jalonne de guesthouses a prix plus qu'abordable et aux cuisiniers bien appliques.


Une des nombreuses "cartes" de la randonnee ...


Olivier s'exerce a la technique de l'ours qui grimpe l'arbre ...

En bref, on sue la journee et on est bien recompenses chaque soir ... et chaque matin. Quelle lumiere !




mercredi, novembre 15, 2006

Yangshuo (11 au 14 novembre 2006) : la campagne, enfin !

Après 26 heures de train qui filent sans s'en apercevoir grâce à la rencontre d'Annie et Nicolas (Québec), le marchandage excellentissime de Nicolas pour nos chambres d'hôtel dans la ville de Guilin, nous arrivons en bus à Yangshuo.

Re-marchandage excellent de Nicolas (pour nos chambres, nos vélos et même le prix du service de lavage du linge) et nous voilà basés pour 3 jours à Yangshuo d'où nous explorons les environs à vélo.

Waw, là nous respirons enfin.

On ne fait que se balader dans les champs, rizières, mini-villages. Les paysages sont superbes et nous trouvons nos petites habitudes en allant presque toujours manger au même endroit.
C'est tellement "l'fun" (à dire avec un accent québequois) à nous quatre qu'alors que nous quittons la ville avant Annie et Nicolas, il est prévu qu'on se retrouve dans quelques jours pour la suite des aventures...

vendredi, novembre 10, 2006

Shanghai (7 au 9 novembre 2006)

16.000.000 d'habitants, c'est reparti pour un tour dans une grooooosse ville.

On s'y sent bien tout de suite, on pense à New-York, à l'atomium et on se sent toujours en Chine.

Shanghai est vraiment très différente des villes traversées jusqu'ici, sûrement la plus européenne et pourtant résolument chinoise.

A deux pas des rues commerçantes bondées où les panneaux publicitaires innondent les passants de leurs lumières dès la tombée du jour, à deux pas de ces mêmes rues où l'on nous propose montres et sacs de marques tous les 10 mètres, on retrouve les gargottes où manger pour trois fois rien, les échaffaudages en bambou, les hommes qui s'endorment dans la remorque de leur vélo triporteur, ...


Des photos, peut-etre un jour ....

mardi, novembre 07, 2006

Hangzhou (1er au 6 novembre)

Accueillis par Huasheng, professeur d'unif plus jeune que nous, nous nous posons et nous reposons dans cette ville charmante. Son magnifique Lac de l'Ouest lui donne des airs de ville de villégiature. A toute heure, les passants, touristes ou locaux, y flânent tranquillement.
Dans l'un des nombreux parcs, nous assistons à des exercices de Taï- Chi, d'épée, à de la danse, du chant traditionnel ... En bref, c'est du loisir en plein air et tout le monde en profite en s'installant aux alentours pour pic-niquer.


mercredi, novembre 01, 2006

30 et 31 octobre : deux jours parmi d'autres

Tranche de vie :

TUUT TUUT TUUT
7h00, le réveil sonne.
Toute la chambrée se lève, c'est-à-dire Monsieur et Madame A & O, ambassadeurs du Tichouland et Monsieur David, ambassadeur de France et d'ailleurs en poste en Asie pour une année (pour le détail de sa mission filez sur beijingtobeirut.free.fr).

Debout , on termine de tout fourrer dans nos sacs respectifs et descend à la réception de l'hôtel faire le check out. Nous laissons nos gros sacs à la consigne et n'emportons que notre petit sac de tous les jours contenant sacs de couchage et victuailles tandis que David emporte toutes ses affaires, soit 8 kilos (admiration et respect, ça c'est voyager léger !).
Nous filons à la gare, peu en avance, pour y dégoter un bus devant nous mener au pied du Mont HUA SHAN que nous avons décidé de gravir.

Après avoir couru aux quatre coins de la gare pour chercher, en vain, notre bus, une filoute de rabatteuse nous attire vers son minibus menant à Hua Shan.

Le prix qu'elle nous annonce est plus élevé que celui qu'on nous avait indiqué à l'hôtel quand nous prenions nos renseignements ... Zut, ça sent déjà les soucis ... Il est 8h ... Notre bus, le seul de la journée, part à 8h ...!

Elle nous dit que son minibus partira à 8h00, une minute après elle annonce 8h30 et puis 9h00. On a compris, son minibus partira quand il sera plein ... Il n'y a encore personne à bord. Entre-temps, elle a aussi augmenté son tarif.

Bref. Pour nous c'en est assez. Alors que tous nos rapports avec les Chinois sont teintés d'une honnêteté agréable et reposante, cette filoute nous prend pour idiots.
Quitte à payer plus cher nous sommes prêts à prendre un taxi.
Forts de cette résolution nous nous éloignons donc et ... PAF ... Sous notre nez le bus que nous cherchions depuis le début ... aah... il démarre et part sans nous ... Il est +/- 8h10.

Comme un problème n'arrive jamais sans sa solution, il y a un autre bus, un vrai, plus confortable et au prix normal, qui partira à 9h00.

Arrivée au pied du Mont Hua Shan, achat de nos tickets (prix exorbitant par rapport au coût de la vie comme pour la plupart des musées et attractions touristiques en Chine) : nous trouvons le point de départ de la randonnée et c'est parti pour monter 1200 m en plus de 6 heures pour nous et +/- 5 heures pour David (pourtant plus chargé!) .

Le Mont Hua Shan et ses pics constituent l'une des montagnes sacrées du taoïsme.
Différents temples jalonnent le parcours mais également un tas de panneaux nous faisant améliorer notre "chinglish" ... soit la subtile influence de la langue chinoise sur les traductions anglaises. Il est clair que ces langues n'ont pas la même structure. Ainsi quand les "traductions" en anglais ne sont pas drôles, elles sont au moins poétiques voire incompréhensibles. Tout le parcours est aménagé : chemin et escaliers en pierre ou taillés dans la roche, chaînes métalliques pour se tenir aux endroits escarpés, ... Allez ça justifie un peu le prix du billet d'entrée.


Après un bon 3h 30 de marche nous arrivons crevés là où un téléphérique déverse les randonneurs moins courageux ou plus pressés.

Nous sommes au Pic Nord, et la vue récompense déjà pas mal nos efforts.
De là, encore une bonne heure et demi de marche épuisante pour rejoindre le Pic Est où nous passerons la nuit. Tous y retrouvons David et y rencontrons Bénédicte (France) et Michael (Canada). Une bonne tasse de thés et des nouilles instantanées plus tard nous nous écroulons tous dans notre dortoir non chauffé. Il est 20h30.
Le réveil sonnera à 6h30 : lever de soleil au programme pour tout le monde.


Il semble que ce matin là nous soyons tous plus en forme que le soleil. La petite déception est bien compensée par les splendides paysages que nous admirerons en rejoignant les Pic Sud (2160m) et Pic ouest avant la horde déferlant du téléphérique et les marchands de photos souvenirs équipés d'imprimantes...

Pic Sud, avant le vendeur de photos...


Ceci dit, une fois rejoint le sommet du téléphérique, nos jambes nous dictent de l'emprunter pour redescendre en 10 min. ce que nous avions peiné à gravir.
Arrivés en bas, nous prenons le bus avec David et Bénédicte pour rejoindre le village de Hua Shan et manger ensemble.
Nous les quittons finalement "à l'arrache" pour monter dans un autre bus partant directement vers Xi 'An où nous devons retourner récupérer nos sacs et prendre le train de nuit pour notre prochaine destination (Hangzhou, au Sud de Shanghai).
Arrivés à Xi'An nous avons encore 4 heures pour nous promener et manger un bout. Aah, manger en Chine : très souvent bon, toujours un rien compliqué pour commander et de plus en plus facile à manger avec des baguettes.

20h00, le train couchette quitte Xi'An , nous sommes à bord, tout va bien. Enfin, nous pensions en avoir pour 12h de trajet, on apprend que ce sera 23h.... aargh, on ne s'est toujours pas lavés depuis le mont Hua Shan.

Grâce aux quelques notions d'anglais d'un de nos compagnons de train, au guide de conversation et à une petite carte du monde, Oli parvient à converser un peu. On reçoit carte de visite et mandarines et constatons qu'au pays du ping-pong, Jean-Michel Sève n'est pas si connu que ça...
Le contact dans les trains chinois se révèle jusqu'ici toujours bien plus chaleureux que dans les trains russes... il faut bien dire que nous sommes un peu de curieux animaux ici. Nos gros sacs à dos font aussi partie du mystère qui semble nous envelopper...