Certes il y a des bidonvilles en ville, de la misere qui saute aux yeux mais malgre tout nous n´avons pas ressenti l'apocalypse a laquelle les discussions avec d'autres voyageurs nous avaient prepares.
Ne pas avoir debarque en Inde directement en provenance de Bruxelles, mais avoir deja traverse une partie de l´Asie nous a aussi certainement un peu endurcis.
Neanmois, apres 5 semaines en Inde, nous nous rendrons compte que notre carapace a beau se durcir, la misere omnipresente ne laisse certainement pas insensible. Il y a la carapace de tous les jours, necessaire, celle qui permet de sortir de son hotel et d´affronter les ridicules discussions sur le prix d´un trajet en rickshaw (mini taxi local) ou d´un paquet de biscuits, mais on ne devient pas aveugles aux conditions de vie difficiles des individus et a l´environnement chaotique dans lequel ils doivent faire leur chemin. On s´interroge egalement quant a l´evolution de la societe indienne basee sur le systeme des castes.
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